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Accueil Autoweb > Essais routiers > Volkswagen > Essai Volkswagen Phaeton V8Librairie Volkswagen Volkswagen Phaeton V8 : Essai La VW Phaeton ne connaît pas en France un succès retentissant. Outre le manque d'image de cette voiture, les motorisations de départ étaient sans doute aussi à incriminer : quel gouffre entre le V6 indigne d'une voiture de ce prestige et le W12, belle vitrine dispendieuse à l'achat comme à l'usage. Puis ce vide s'est comblé avec l'apparition de deux moteurs bien plus rationnels. Le V10 TDI tout d'abord, et un V8 pour les amateurs de motorisations essence. Ce moteur provient de l'Audi A8. A ce propos, on observe un étrange chassé-croisé puisque celle-ci vient de recevoir une évolution du W12 de la Phaeton. Lors du premier contact la voiture impressionne : noire avec le cuir beige, cette alliance de teintes en impose toujours. La ligne est classique, presque discrète une vrai Volkswagen serions nous tentés de dire. Discrète oui, mais pas banale ! Lors de notre essai, beaucoup de têtes se sont retournées sur son passage On voit beaucoup de Classe S, de Série 7 ou d'A8. Mais la Phaeton est quasiment inexistante sur nos routes ! Pour rouler différemment dans cette catégorie c'est assurément un bon choix ! Pour compliquer un peu la tâche au badaud, la Phaeton ne dispose d'aucun marquage spécifique au modèle, juste 2 énormes logos VW à l'avant et à l'arrière Beaucoup en nous doublant se sont retournés pour vérifier s'il s'agissait bien d'une Volkswagen même avec une ligne si sage, pour la discrétion s'est raté ! Mais commençons par le commencement et installons nous à bord. Je vais essayer de vous retranscrire l'impressionnante débauche de luxe offerte par cette voiture. Clé en poche, il suffit de frôler la poignée pour déverrouiller la voiture. L'habitacle est vaste et lumineux. Le bois s'y étale à profusion, seul le volant déçoit un peu. Visuellement, on ne se rend même pas compte qu'il est gainé de cuir Pour démarrer, une simple pression sur un bouton. Pendant ce temps, le volant s'approche s'ajuste électriquement. En effet, celui-ci recule et remonte pour vous faciliter l'entrée et la sortie de la voiture. On passe le très imposant levier de boite automatique sur Drive Tandis que les rétroviseurs se déploient électriquement, des petites diodes vertes s'illuminent à la base du pare brise, de chaque coté. Il s'agit d'un génial système qui vous indique combien de place il y a de chaque coté de la voiture : vert ça passe, jaune, faire attention et rouge stop ! Lorsque l'on n'a pas le gabarit de la bête dans l'il c'est extrêmement pratique. Dès les premiers tours de roues effectués en ville, la voiture se montre extrêmement facile à manier Etonnant pour un si grand gabarit ! Le danger réside dans le silence de fonctionnement propre à tout haut de gamme On se retrouve très vite à des vitesses inavouables sans même s'en rendre compte Direction l'autoroute. Nous en profitons pour régler le GPS. Contrairement à la Série 7 et son unique molette de commande, les boutons sont nombreux et c'est sans aucun doute bien plus pratique. La navigation dans le très complet ordinateur de bord se fait facilement et très intuitivement pour peu que l'on soit un peu familiarisé avec ce genre de gadget. En plus de la carte sur le large écran couleur, les consignes de direction s'affichent sur un petit écran situé entre les compteurs. Ajoutez à cela des commentaires vocaux impossible de se perdre ! Le premier péage est l'occasion de tester la vigueur de la voiture. Nous passons la boite en mode sport et le doux agneau se transforme presque en loup affamé Dans ce mode, les rapports sont montés beaucoup plus haut et on peut enfin entendre le grondement du V8. La boite passe du 2ème au 3ème rapport à environ 90 km/h alors que normalement le 6ème serait enclenché depuis bien longtemps. Nous avons mesuré un temps inférieur à 7 secondes pour le 0 à 100, tout cela dans une facilité déconcertante : boite automatique, 4 roues motrices, aides électroniques : ce temps canon pour un tel mastodonte est a la portée du premier venu. Mais relativisons, avec le même moteur l'Audi A8 s'en sort bien mieux tout est une question de poids. Notre périple nous amène sur des routes de campagne assez dégradées, c'est l'occasion de tester la suspension. Celle-ci possède 4 réglages de dureté, directement accessible via l'ordinateur de bord. Il est assez amusant de découvrir comment on peut changer la personnalité de la voiture. Réglée sur la position la plus souple, et la voiture est un confortable salon roulant ou vous ne sentirez pas la moindre aspérité de la route. Même les gros pavés du centre d'Honfleur n'ont rien changés à ce confort. En basculant sur le mode le plus ferme, et en verrouillant la boite en mode Sport, et la voiture se transforme en une GT secoué par le moindre gravillon. Passer de l'une l'autre permet de constater l'ampleur des possibilités de réglage Au final, cette Phaeton V8 nous a fait une excellente impression. Son confort royal et ses performances très honnêtes en font une autoroutière de premier plan. Cerise sur le gâteau, la consommation nous apparaît relativement contenue : nous avons relevé une moyenne de 12.8 litres au 100 après un parcours très varie en ville route et autoroute, ce qui ramené à la cylindrée de la bête, est très correct. Assurément, un excellent choix pour celui qui voudra rouler dans une voiture très luxueuse et .différente. Yan-Alexandre Damasiewicz
Volkswagen Phaeton V8 : Fiche technique
Volkswagen Phaeton: voir aussi... Site officiel du constructeur : Volkswagen Les fiches techniques des concurrentes : Audi A8 (D3) 4.2 Audi A8 (D3) 4.2 Limousine BMW E65 740i BMW E65 745i BMW E65 750i BMW E66 740Li BMW E66 750Li Cadillac STS 4.6 Cadillac STS 4.6 Awd Mercedes Benz C219 CLS500 Mercedes Benz W221 S450 Aucun avis posté sur Volkswagen Phaeton V8 |