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Accueil Autoweb > Essais routiers > Toyota > Essai Toyota Auris HybrideLibrairie Toyota Toyota Auris Hybride : Essai Dans l’esprit du bon peuple, la voiture hybride est forcément une Toyota. Le constructeur le sait, et décline sa gamme d’Hybrid Synergy Drive dans toutes les tailles. Notamment dans celles des archi-vendues compactes, avec sa Toyota Auris Hybride. Texte: Manu Bordonado La Toyota Prius c’est bien, les Lexus hybrides sont excellentes, mais Toyota a besoin de faire du volume sur tous les segments de marché. Et malgré toutes leurs qualités, les moteurs D4-D ne suffisent pas à cette mission. D’où l’idée de décliner les mécaniques hybrides dans toutes les gammes et toutes les tailles. Aujourd’hui, c’est l’Auris qui s’y colle. Il faut dire que l’Auris, c’est quand même plus sexy que la Prius. Et pour enfoncer le clou, Toyota lui a enfilé un beau survêtement : boucliers aérodynamiques, bas de caisse et même roues de 17 pouces sur notre exemplaire d’essai. Si de fait on peut dire que la Prius est l’hybride des vieux, il n’y a pas de doute que l’Auris Hybride est l’hybride des jeunes branchés ! Parlons mécanique deux minutes. La Toyota Auris HSD (Hybrid Synergy Drive) est un véhicule dit « full hybrid ». C’est-à-dire que les deux moteurs, électrique et thermique, peuvent travailler ensemble ou… séparément, ce que ne peut pas faire le système IMA de la Honda Insight concurrente par exemple. Dans la pratique, ça change tout ! Ça change tout car en manœuvre et dans la circulation dense, ou même en rentrant dans un parking sous-terrain, la voiture peut se déplacer sur la seule énergie électrique. On peut même l’y obliger via le mode EV (Electric Vehicle). Et rouler en mode électrique, il faut avouer que même si l’on aime faire vroum-vroum, c’est vraiment agréable… Cela dit, pour les excités du volant, il y a aussi un mode opposé à EV. Ca s’appelle Power et ça excite la voiture, qui tout d’un coup marche étonnamment bien : comme un bon gros turbo-diesel de puissance équivalente, en fait… A deux détails près. Le premier, c’est qu’en raison du variateur le pauvre moteur 1.8 litre se retrouve souvent à mouliner un peu haut dans les tours. L’autre c’est que pour cette raison, les accélérations sont immédiates mais linéaires et qu’on peut facilement rouler plus vite que ce que l’on pense. Attention au piège, car voilà une voiture avec laquelle on peut se faire flasher facilement. Dans la vie réelle, on ne roule ni en mode EV, ni en Power. On roule normal, sur le mode Eco ! Sur le couple de l’électrique, sans aucun à-coup, avec le 1.8 litre qui ronronne lointainement. Et du coup on roule zen, et dans un très agréable silence. C’est doux, soyeux… Vraiment très agréable. Vraiment très agréable, car l’Auris est par ailleurs une voiture assez habitable, en raison d’une caisse un peu haute, à la façon de la Peugeot 308 elle aussi typée monospace. De plus cette version HSD se passe du levier de vitesses, avantageusement remplacé par un petit joystick. Mine de rien, ça enlève un élément du milieu et ça apporte là aussi une sensation d’espace. Bref, tout serait parfait si les roues en 17 pouces ne gâchaient pas tout le travail des ingénieurs par leur inconfort. Vive les 15 pouces d’origine ! Autre défaut, qui par contre du côté monospace de l'Auris : la taille du coffre. Et oui, il fallait bien loger les batteries quelque part, et c’est tout le fond du coffre qui a été utilisé, réduisant le volume disponible à celui d’une Clio seulement : d’un classique volume de 350 litres sur les autres Auris, il passe ici à 279 litres. Ce défaut est certes typique des berlines hybrides mais… A part l’Insight Hybrid (qui n’est pas full hybrid) et la cousine CT200h, l’Auris HSD est pour l’instant seule dans la place. La chose est posée : la Toyota Auris Hybride a l’agrément d’un gros turbo-diesel mais pas son volume de coffre. Par contre, elle n’en a pas non plus le coût d’entretien. Tous les propriétaires de Toyota hybrides vous le diront : ça ne coûte rien à l’usage ! Les batteries ne demandent aucun entretien, tandis que le 1800 s’entretient comme un petit moteur à essence. Rien à voir avec nos diesels d’aujourd’hui, qui réclament un entretien strict et coûteux. Et la mécanique hybride tient très bien dans le temps, jusqu'à des kilométrages élevés. En consommation c’est match nul. Et oui, la Toyota Auris Hybride arrive à descendre dans des consommations semblables à celles des diesels et même à faire moins. En ville. Ensuite, plus le rythme augmente, moins le système peut compter sur son moteur électrique et moins il se montre intéressant. Par contre, avec seulement 89 g/km de CO2, la Toyota Auris Hybrid récolte tous les bonus possibles et imaginables. Ce sont les gestionnaires de flotte qui sont contents. Ceci nous amène à parler budget. Difficile de comparer la Toyota Auris Hybride à ses concurrentes ! Disons que nous nous trouvons au même prix que lesdits diesels concurrents et de puissance équivalente. On reste en revanche sur nos gardes pour ce qui est de la revente. On nous a soufflé qu’une voiture hybride de fort kilométrage serait assez difficile à revendre. D’ailleurs, le label « Toyota Occasions Hybrides » ne porte que sur les véhicules de moins de 90.000 km… La Toyota Auris Hybride offres les performances et les consommations d’un bon diesel, le tout dans un silence et une douceur assez inédits dans la catégorie. Un très bon choix si vous n’êtes pas à cheval sur le volume du coffre… Réagissez à l'essai de la Toyota Auris Hybride sur le forum
Toyota Auris Hybride : Fiche technique
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