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Accueil Autoweb > Essais routiers > Toyota > Essai Toyota Celica (TA22)Librairie Toyota Toyota Celica (TA22) : Essai 1970. Toyota s’est payé un bon coup de pub avec la 2000 GT, mais n’a pas gagné d’argent avec ce modèle. La nouvelle Celica devra servir de porte drapeau à la marque et… être rentable ! Pour être rentable, la Toyota Celica devra reprendre un maximum d’éléments d’autres modèles de la gamme. Il y a plus de 40 ans, les impératifs de standardisation étaient donc déjà là ! La Celica récupère donc la mécanique de la Carina, et elle sera d’ailleurs construite sur la même ligne de production. La gamme de motorisations comprend un 1.4 litre, un 1.6 litre puis par la suite un 2 litres, tous issus de la Carina. Le 1.4 litre n’a jamais été importé chez nous, et le 2 litres ne l’a été qu’en fin de carrière, c’est donc en grande majorité des 1600 que nous trouverons dans notre pays. Mettons de côté tout de suite la version à boite automatique, qui bénéficie d’une motorisation légèrement dégonflée: de toute façon, un coupe sportif se commande avec une boite manuelle, non ? Notre 1600 est disponible, sinon, en deux versions. La version classique équipée de son classique arbre à cames latéral, et une version Twin Cam qui comme son nom l’indique dispose d’un double arbre à cames en tête. La ligne de la Toyota Celica première du nom rappelle un peu, de profil, la Ford Mustang puis la Gran Torino. L’avant est relativement agressif avec ses 4 phares ronds, tandis que l’arrière est typiquement japonais. Mais tout cela c’est sur photo car en vrai, pas moyen de confondre la Celica avec une américaine: le coupé japonais est vraiment petit ! Pensez donc, 4.17m quand une Ford Gran Torino mesure 5.40m… Notre exemplaire d’essai est impeccable, et se trouve être pratiquement d’origine. Seules les jantes Gotti en 3 parties ne sont pas de série, mais il faut reconnaitre qu’elles sont splendides. Leur dessin va très bien à l’auto, il n’y a pas de faute de goût ! L’intérieur est vraiment très agréable. On a beau être assis très bas, on est bien installé. On se retrouve face à un grand volant bois à la jante très fine. C’est ainsi que ça se faisait à l’époque ! Il se caractérise par un certain nombre de boutons sur ses branches… qui actionnent tous le klaxon ! Derrière ce volant se trouve un tableau de bord habillé de bois, sur lequel prend position une batterie de compteurs, aussi complète qu’élégante. Mais le clou du spectacle, ce sont les interrupteurs que l’on active en tirant dessus et qui s’illuminent entièrement… C’est plus facile à admirer qu’à expliquer ! Les 4 vitres sans encadrement descendent, et laissent une caisse élégante car sans pied milieu dans l’habitacle. Mais le charme de l’habitacle ce sont les ceintures de sécurité, sans enrouleur naturellement. Leur point d’encrage se trouve sur le montant arrière… Ce qui veut dire qu’il conviendra de saisir la ceinture du bout du bras avant de s’asseoir, car il n’y a évidemment pas de bras télescopique façon Mercedes ! La bouche de ceinture s’ouvre en se soulevant, exactement comme dans un avion, et se range dans un petit emplacement prévu à cet effet en bout de console centrale ! Il est à noter qu’il y a bien 4 ceintures de sécurité, là où sur les voitures d’époque le plus souvent on n’en a que deux ! Le moteur est signé Toyota: ça démarre tout de suite et sans l’ombre d’une hésitation. A défaut d’un couple débordant à bas régime, il se montre doux, onctueux. Du sous-régime jusqu’à des régimes élevés, on ne trouve aucun trou. Cela permet de se balader tranquillement sans avoir à jouer du levier de vitesse en permanence. Tiens, parlons des vitesses d’ailleurs: la Toyota Celica profite d’un privilège rare dans les années 70, celui de disposer d’une boite 5 rapports. Cette petite boite a l’air douce au premier abord, mais va vite nous montrer que les verrouillages sont fermes, assez fermes même, imposant d’être maniée d’une certaine manière avec poigne. Ca n’est pas le seul élément qui réclame de la poigne: une sportive comme celle-ci se passait à l’époque de direction assistée. Et bien... on en a manifestement perdu l’habitude ! Il faut dire que notre bête d’essai est « chaussée gros » puisqu’elle s’équipe avec quatre pneus en 185/60 HR13. Oui, de vrais pneus taille basse ! Ca n’est pas la dimension d’origine, qui était en réalité en 5.60 x 13… Autant dire que la monte actuelle améliore pas mal la tenue de route, même si on a des pneus à chambre à air, à l’ancienne ! Et ça va nous arranger, cette tenue de route améliorée. Déjà parce qu’on ne veut pas casser cette voiture, qu’un propriétaire nous a prêté avec confiance. Ensuite parce qu’il faut composer avec la tenue de route de l’auto: la conception de la Toyota Celica date de la fin des années 60 d’une part, et d'autre part car les japonais étaient un peu moins doués que nous pour cela. Tout n’est pas noir bien entendu, car au cours de notre essai on aura loué le freinage, d’une puissance et d’une endurance très correcte. En revanche, le châssis nous a semblé peu précis, un peu « daté » en somme, ce qui n’est pas étonnant sur un véhicule de cet âge. Ceci étant dit, la tenue de route est certes incompatible avec du rallye, mais ce châssis suffira largement à son autorisation d’aujourd’hui: rouler avec un véhicule qui ne ressemble pas aux autres, à un rythme raisonnable. Rouler pour le plaisir de la balade, mais si possible pas par temps trop chaud. Rassurez-vous: en bonne Toyota, le moteur de cette Celica ne monte jamais trop haut en température: quoique vous fassiez ça ne varie pas d’un degré. C’est sans doute une partie du secret de sa fiabilité. Non, en réalité on vous parle de la chaleur à bord. Là, même avec toutes les vitres grandes ouvertes… On a vite chaud, très chaud. La boite de vitesse se trouve juste sous le levier et vous sert de radiateur tout au long du trajet. Si vous êtes en short et qu’il fait chaud, votre jambe va devenir un jambon cuit !! Avec son look de voiture américaine, la Toyota Celica type TA22 attire la sympathie de tous, en même temps qu’il donne le sourire à son conducteur. Et pour un prix de revient sensiblement inférieur à celui d’une ricaine. C’est justement ce qui avait conquis l’heureux propriétaire de ce très bel exemplaire... Texte: Manu Bordonado Réagissez à l'essai de la Toyota Celica TA22 sur le forum
Toyota Celica (TA22) : Fiche technique
Toyota Celica I: voir aussi... Site officiel du constructeur : Toyota Les fiches techniques des concurrentes : Ford Capri II 1600 Ford Capri II 2000 V6 Lancia Beta Coupé 1300 Matra Bagheera Matra Bagheera S Opel Manta B 1900 S Porsche 912 E Volkswagen Scirocco I 1500 TS Volvo 242 L - DL Volvo 242 L - DL Aucun avis posté sur Toyota Celica (TA22) |