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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi A4 Cabriolet 2.5 TDILibrairie Audi Audi A4 Cabriolet 2.5 TDI : Essai
Voici enfin l'été. Eté rimant avec cabriolet, nous avons décidé de nous installer au volant d'une Audi A4 Cabriolet. Et comme celle-ci est disponible en motorisation diesel, c'est le moment où jamais de vérifier si un cabriolet est compatible avec ce type de motorisation… L'expérience d'Audi en terme de cabriolets est récente puisqu'elle remonte au prédécesseur de cette A4 Cabriolet, avec un dérivé de l'Audi 80 produit de 1992 à 2000. Tout comme les Volkswagen Golf, Audi ne développe un cabriolet qu'une génération sur deux. Aussi, si la précédente A4 n'existait pas dans cette variante, l'actuelle y a droit, et profite bien sur de toutes les qualités de la berline. A commencer par le look. On peut regarder cette Audi A4 Cabriolet sous tous les angles, elle est élégante, réussie, il n'y a rien à jeter ! Contrairement aux apparences, la face avant est spécifique et ne reprend aucun élément de la berline. Regardez mieux : la calandre est plus large, par exemple, et la face avant est plus arrondie. La voiture est très belle, avec ses optiques sous vitres, sa double calandre, son long coffre, et ses chromes qui encadrent le pare-brise et entourent l'habitacle. Nous irions même plus loin, cette longue ligne apporte une élégance qui se substitue volontiers au côté racé d'un court roadster comme peut l'être une Audi TT. Si celle-ci peut susciter l'envie ou la jalousie, ce n'est jamais le cas volant de l'Audi A4 Cabriolet. Sous le capot, on ne pouvait mettre qu'un moteur à la hauteur de la ligne. Mais aujourd'hui, pour vendre, il faut passer par la case diesel. Si le précédent Cabriolet avait du se contenter du 1.9 TDI de 90 chevaux, l'actuelle Audi A4 Cabriolet a pour sa part droit au 2.5 TDI dans sa version 163 chevaux. D'ailleurs, pourquoi le 163 uniquement et pas le 180 ? Ce choix peut paraître étonnant. Sachez tout de même que ce V6 fait partie maintenant des anciennes générations de TDI, sans rampe commune ni injecteurs-pompe. Nous verrons bien si cela se ressent au volant. Moteur. Qu'entends-je ? Au risque de faire hurler les puristes, ce V6 TDI produit un son extrêmement réussi selon moi (cependant le fait qu'un diesel soit mélodieux prête à discussion au sein même de la rédaction). Et dès les premiers tours de roue, nous prenons la mesure du moteur. Il est très souple, il reprend à très bas régime (avantage de l'absence d'injecteurs-pompe), il y a du couple un peu partout. En montant un peu plus dans les tours (mais on n'en éprouve que très rarement le besoin), la puissance arrive, de manière toujours linéaire, sans donner l'impression que le couple ne régresse. Finalement, pas besoin du 2.5 TDI 180, le 163 est largement suffisant. Avec tout ça, conduire l'Audi A4 Cabriolet 2.5 TDI ne peut être qu'agréable. L'élégance, l'équipement, la très bonne isolation du vent aux places avant (jusqu'à 120, le filet anti-remous est inutile), le confort et le silence font que le cruising est un plaisir. Cependant, le couple étant tout de même de 35.7 mkg, on se surprend à augmenter le rythme sans y prêter attention. Et à l'attaque, l'Audi A4 Cabriolet ne se défend pas mal. Le châssis est très rigide, puisqu'il est capable d'encaisser les performances de l'Audi S4 Cabriolet (344 chevaux). Bien entendu, la suspension est réglée relativement souple, ce qui combiné à la santé du moteur peut parfois occasionner des pertes de puissance. Néanmoins, tout reste sain et prévisible, si bien que les aides de rigueur (ABS, BAS, ESP…) ne se déclanchent pas ou peu. Pour les amateurs de conduite sportive, il existe un châssis sport disponible sur la version S Line. Le coffre est de bonne taille pour un cabriolet, et permet largement de partir en vacances en couple. A 4 personnes, il faudra se rationner un peu plus. Si vous acceptez de rouler capote fermée, il est possible d'agrandir le coffre en utilisant le puit de la capote, auquel cas le coffre offre un volume assez étonnant pour ce type de véhicule. L'accessibilité aux places avant est bonne, pourvu qu'on ait la place d'ouvrir les longues portes. Côté habitabilité, les allemandes de ce format sont réputées habitables, pourvu qu'on soit à l'avant. Un cabriolet ne peut que reprendre cette caractéristique, bien sur. Et en effet, à l'avant, nous sommes parfaitement bien installé. On se retrouve immédiatement dans l'univers Audi, avec tout ce que cela comporte comme qualité de fabrication, comme équipement, et comme ergonomie. Là aussi, contrairement aux apparences, le tableau de bord est spécifique et ne provient pas des autres Audi A4. Les aérateurs notamment, qui ici sont de forme ronde. A l'arrière, l'accès n'est déjà plus le même. Il faut rabattre le dossier du siège avant, qui avancera électriquement (et calmement) si vous gardez le doigt sur le bouton de rabattage. La lenteur du système vous énervera dès la troisième manipulation. Une fois installé, il ne faut bien sur pas être trop large, ni avoir de trop longues jambes. Sachez tout de même que l'Audi A4 Cabriolet est l'un des cabriolets les plus généreux en la matière. Si vous recherchez un cabriolet 4 places diesel, sa seule concurrente est la BMW 320cd Cabriolet, de tarif similaire, mais moins bien motorisé, et en fin de carrière. Vous n'aurez donc aucun regret à profiter des charmes de l'Audi A4 Cabriolet 2.5 TDI. Mais retenez une chose : un tel diesel, de part son couple (et son absence d'odeur), est tout désigné pour motoriser un cabriolet.
Audi A4 Cabriolet 2.5 TDI : Fiche technique
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