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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi A8 3.2 FSI - 4.2 TDILibrairie Audi Audi A8 3.2 FSI - 4.2 TDI : Essai Il y a 15 ans, le diesel le plus puissant du marché offrait 143 ch… nous voici aujourd'hui au volant d'un diesel de 326 ch, au rapport poids/puissance record : moins de 6 kg/ch. Revue de détail de la nouvelle Audi A8 4.2 TDI et de sa petite sœur 3.2 FSI.
Pour faire face à l'arrivée de la nouvelle Mercedes Classe S, l'Audi A8 se voit contrainte d'évoluer. Cela reste léger bien entendu, cette voiture étant apparue il y a seulement 3 ans. La modification la plus importante se trouve sous le capot, qui accueille deux nouvelles motorisations, dont un nouveau moteur 4.2 TDI. Au programme, 8 cylindres et 32 soupapes, deux turbos à géométrie variable à commande électrique, une injection Common rail de la dernière génération, ce qui nous donne 326 chevaux: une puissance qui en fait le diesel le plus puissant du marché après la 745d concurrente (330 ch). Mais sur une limousine, le couple est plus important que la puissance, et de ce côté, notre A8 4.2 TDI est bien dotée : 66.3 mkg. Pour parfaire ce tableau, le véhicule se dote d'un filtre à particules. A l'autre extrémité de la gamme apparaît le 3.2 FSI essence, déjà connu sur les Audi A4 et A6. Ce V6 ouvert à 90°, à 24 soupapes commandées par deux doubles arbres à cames en tête et système VVT se distingue surtout de la concurrence par la présence de son injection directe d'essence Common rail. Développant 260 chevaux et offrant 33.7 mkg de couple (des chiffres supérieurs à la nouvelle 730i), cette version est également assez proche de la 3.7 pour que l'on puisse hésiter entre les deux. Extérieurement, l'Audi A8 se contente de généraliser à toute la gamme la calandre de type Single Frame que la W12 avait inaugurée à sa sortie. Que dire de la ligne ? La calandre n'a pas que des adeptes, mais semble néanmoins plaire au plus grand nombre, tout en apportant une véritable griffe à cette prestigieuse voiture. Le dessin général est certes moins fin que la précédente Audi A8, mais l'actuelle mouture apparaît en revanche plus agressive et plus sportive. Intérieurement, on retrouve bien entendu l'ambiance Audi. C'est l'A8 qui avait lancé le système MMI. Rappelons que ce système, tout comme le Command de Mercedes ou le iDrive de BMW, a pour vocation de regrouper sous un même système multimédia les commandes de la stéréo, du téléphone, du GPS, de la climatisation, voire les réglages de la voiture… Nous continuons à le trouver plus agréable et plus intuitif que les systèmes concurrents. Dès que l'on a compris le principe de fonctionnement du MMI, basé sur un gros bouton que l'on tourne pour sélectionner et que l'on enfonce pour valider, tout va très vite. Et pendant ce temps, on retire du tableau de bord des boutons, ce qui le rend plus élégant. Dans le même esprit, l'écran de contrôle du MMI se range à la commande à l'intérieur du tableau de bord, derrière un volet assorti aux boiseries du véhicule. Du côté de l'équipement, nous vous renvoyons au tableau plus bas pour en avoir le détail, qui se répartit en deux finitions A8 et A8 Avus. Rien à signaler, tout existe, en série ou en option. A noter l'absence en France de roue de secours, remplacée soit par un kit de réparation, soit par la présence des pneus PAX : vu le poids et la dimension d'une roue, un remplacement aurait été de toute façon assez physique…
Au volant, difficile de ne pas trouver une bonne position de conduite, vu le nombre de réglages existants (nous avons compté 11 types de réglages différents, tous électriques). Tout tombe alors bien en main, et nous pouvons prendre la route. En enfonçant la touche Start sur la console, en présence de la clef, ou… en présentant son empreinte digitale, le moteur se lance. Le 3.2 FSI produit une discrète et agréable mélodie, à bas régime comme dans les tours, et confirme tout le bien que nous pensions de lui. L'Audi A8 est certes en aluminium, mais le plus petit moteur de la gamme a tout de même à entraîner 4 roues motrices et une caisse de plus de 5 mètres de longueur ! Malgré cela, et superbement secondé par une excellente boite Tiptronic 6 rapports, l'Audi A8 3.2 FSI propose des performances largement suffisantes. Pour vous donner une idée, sachez que l'accélération ne commence à s'essouffler qu'à partir de 220 km/h. Malgré une conduite assez dynamique tout au long de l'essai, la consommation a été de 14.5 L/100, un très bon résultat, sans doute le résultat de la technologie FSI. Aux commandes du 4.2 TDI, c'est bien entendu encore mieux. Il devient difficile de distinguer le bruit du moteur diesel, qui ne se trahit qu'à l'extérieur, moteur froid. A chaud, rien ne permet de savoir… à part le couple débordant du moteur : 66.3 mkg ! Simple, sur les deux premiers rapports de la boite automatique, on en vient à appuyer timidement sur l'accélérateur pour démarrer doucement, faute de quoi la voiture vous colle au siège instantanément. A la moindre sollicitation du conducteur, la réponse est instantanée, et la réserve de puissance est inépuisable, que ce soit à faible allure ou à proximité de la vitesse maximale autorisée par construction (250 km/h, comme de coutume). Aussi, on ne sollicite que très rarement ce moteur à plein régime, et c'est tout bon pour la consommation. Ce V8 s'est contenté au cours d'un essai à bon rythme de 11 L/100, une valeur dérisoire en regard des prestations.
Du côté des liaisons au sol, on retrouve des triangles superposés à l'avant ainsi qu'un essieu multibras à l'arrière, des solutions de référence secondées sur toutes les Audi A8 par des amortisseurs pneumatiques, le tout constituant l'Adaptive Air Suspension. Capable de jouer sur l'amortissement comme sur la hauteur de caisse, cette solution permet de toujours garder un grand confort de roulage, tout en permettant une excellente tenue de route. De ce côté, seuls les pneus taille basse pourront parfois générer quelques légères percutions. Ces mêmes pneus sont pour beaucoup dans l'excellente tenue de route de l'Audi A8. Celle-ci profite à ce sujet pleinement de la transmission Quattro, qui lui garantit une motricité parfaite, ainsi qu'un très grand équilibre en courbe, ce qui permet bien vite d'oublier les dimensions et le poids de la voiture lorsqu'on la conduit. Il est bien difficile de trouver des défauts à l'Audi A8. La voiture est parfaitement aboutie, sans carence, et à part quelques détails d'équipement, nous ne lui avons pas vraiment trouvé de lacune. Le 3.2 FSI est très homogène et tout à fait suffisant, tandis que le 4.2 TDI propose une générosité jamais vue… du grand art.
Audi A8 3.2 FSI - 4.2 TDI : Fiche technique
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