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Accueil Autoweb > Essais routiers > Honda > Essai Honda Civic 1.6 i-DTECLibrairie Honda Honda Civic 1.6 i-DTEC : Essai Motoriste de talent, Honda, manifestement réfractaire à l’allumage spontané, demeure à la peine sur l’Ancien Continent, où l’absence de bloc Diesel de faible cylindrée freine la diffusion de sa compacte Civic. Alors que le vent tourne, et que l’hégémonie du Diesel semble menacée par les futures directives européenne, le manufacturier nippon fourbit aujourd’hui un 1.6 i-DTEC aussi tardif que prometteur. Lancement à contretemps ou bouffée d’oxygène pour le réseau ? Un rapide essai devrait donner quelques éléments de réponse. Naguère compacte basse et typée, appréciée pour ses blocs essence V-TEC fougueux et démonstratifs, la compacte Civic a adopté après quelques errances la posture de vaisseau futuriste et monocorps. Si la robe de cette neuvième génération, un tantinet tourmentée, pourra laisser perplexe de prime abord, impossible de lui dénier une réelle originalité. Museau court balafré d’une calandre anthracite, optiques ciselées, silhouette ventrue et poupe callipyge, la nipponne fait montre d’une certaine audace. Mais au-delà de cette robe futuriste, déjà connue depuis plus d’un an, c’est bien sous le minuscule capot de la japonaise que se niche la nouveauté. Destiné à épauler le « gros » 2.2 i-DTEC de 150 chevaux, un tout nouveau bloc 1.6 i-DTEC de 120 chevaux entend faire vivre le cœur de gamme Diesel, qui s’accapare l’essentiel des ventes de compactes. Monocorps et futuriste, la robe de la compacte japonaise réinterprète la thématique spatiale de la 8e génération en la gratifiant de galbes un peu bulbeux, destinés à peaufiner l’aérodynamique et l’habitabilité. A bord également, cette neuvième mouture revendique un certain futurisme, mais soigne sa qualité perçue et arbore une présentation plus mature, marquée par une instrumentation moins exubérante. Bien assemblée, la japonaise se distingue surtout par sa modularité très efficace, par son plancher plat et par son compartiment à bagage record de 467 litres ! Un tour de force obtenu au prix du sacrifice de la roue de secours, mais surtout grâce à l’implantation très originale du réservoir à carburant, tapi sous l’assise du siège avant. Pour tardif qu’il soit, ce nouveau moteur arbore une fiche technique alléchante. Considérablement allégé par rapport au généreux 2.2, ce 4-cylindres 1.6 i-DTEC, qui étrenne la nouvelle philosophie Honda "Earth Dreams Technology", réduit son embonpoint de 47 kg. Surtout, les motoristes japonais, qui ne peuvent décidément pas renier leur préférence pour les blocs à allumage commandé, affirment avoir réussi à réduire les frottements mécaniques au niveau de ceux d’un bloc essence, réduisant ainsi les pertes d'énergie néfastes. Fort de ces aménagements techniques, le bloc revendique un appétit réduit à 3,6 litres aux 100 km en cycle mixte, pour des rejets de CO2 limités à 94 g/km. Un excellent chiffre dans l’absolu, qui lui donne droit d’office à un bonus de 200€, même si certaines rivales, comme la Focus 1.6 TDCi Econetic, parviennent à se montrer encore plus frugales. Sur le plan des performances également, ce petit 1.6 apparait bien positionné dans la catégorie, affichant une puissance de 120 chevaux et un couple de 30.6 mkg atteint dès 2.000 tr/min. Un pedigree séduisant, qu’il nous tardait de jauger à l’épreuve du bitume. Lors de sa première incursion sur le Diesel, Honda avait frappé fort, décrochant le titre de moteur de l'année en 2005. Malgré sa cylindrée plus réduite, ce nouveau bloc peut-il faire pencher la balance en sa faveur ? Dès les premiers tours de roues, dans le trafic volontiers engorgé de la métropole niçoise, le 1.6 i-DTEC apparait conserver intactes les qualités de souplesse et d’onctuosité de son ainé qui reste au catalogue. Comme à l’accoutumée, la Honda sait mettre son conducteur à l’aise. Volant de diamètre réduit, direction plutôt directe et sélecteur de vitesses au débattement aussi court que précis : la nipponne invite à une conduite dynamique. Très plaisante en ville, malgré une visibilité arrière perfectible, cette Civic était donc très attendue à l’assaut des départementales sinueuses de l’arrière-pays maralpin. Si la perte de cylindrée s’accompagne logiquement d’une très légère perte de souplesse, par rapport au grand frère (dont la cylindrée compte parmi les plus généreuses du segment), ce « petit » Diesel affiche une belle santé au sein de sa catégorie. Par ailleurs, son embonpoint réduit permet de mieux apprécier l’équilibre de la berline japonaise. Délesté d’un demi-quintal, et fort d’une direction à la démultiplication réduite, le train avant apparait ainsi plus incisif et plus précis, conférant à cette version, pourtant montée sur des jantes de 17 pouces, un comportement dynamique très proche de celui des déclinaisons à essence. Il faut dire que l’équipe technique a profité de la greffe du nouveau bloc pour peaufiner encore les liaisons au sol… Plutôt feutrée à bas régime, même si quelques légers grondements propres au Diesel subsistent, la compacte nipponne s’illustre par sa maîtrise des vibrations et du niveau sonore lorsque le rythme s’accélère. Bien servie par sa transmission manuelle à 6 rapports très bien étagée, à la fois douce et précise, la compacte profite de son couple disponible dès les bas régimes pour afficher de bonnes reprises. Le tout sans sanctionner cette vivacité par un appétit excessif : notre itinéraire mêlant départementales sinueuses, voies rapides et centre-ville engorgé s’est soldé par un appétit proche de 5L/100 km. Rationnelle, la japonaise ne joue pas non plus les prétentieuses par son tarif. Mais s’est autorisée une exubérance toute nipponne : celle d’une garantie d’un million de kilomètres pour les premiers clients. La Civic 1.6 i-DTEC, qui vise les flottes en mettant en avant son économie d’usage et sa décote réduite, compte ainsi parmi les berlines compactes les plus intéressantes du marché. Reste qu’il lui sera probablement difficile de faire sa place sur un marché des compactes de plus en plus disputé, cerné par les compactes Diesel européennes depuis près de 15 ans. Dernière arrivée, la Civic sacrifie enfin à l’exercice imposé du Diesel de modeste cylindrée. Si les ingénieurs, affichant une prédilection avouée pour l’essence, ont pris leur temps pour s’atteler à la tâche, le résultat demeure à saluer. Habitable, logeable, précise et plaisante à mener, cette Civic 1.6 i-DTEC s’illustre par son agrément et sa remarquable sobriété. Textes: Vincent Gonin Réagissez à l'essai de la Honda Civic 1.6 i-DTEC sur le forum
Honda Civic 1.6 i-DTEC : Fiche technique
Honda Civic IX: voir aussi... Site officiel du constructeur : Honda Les fiches techniques des concurrentes : BMW F20 116d BMW F20 116dA Citroen C4 (2010) BlueHDi 120 Citroen C4 (2010) e-HDi 115 Citroen C4 AirCross HDi 115 Citroen DS4 e-HDi 110 Citroen DS4 e-HDi 115 Citroen DS4 HDi 110 Dacia Duster (2010) dCi 110 DS 4 (2011) BlueHDi 120 Crossback DS 4 (2011) BlueHDi 120 Crossback Auto DS 4 (2011) e-HDi 115 Ford Focus III 1.5 TDCi 120 Ford Focus III 1.6 TDCi 115 Ford Focus III 2.0 TDCi 115 Infiniti Q30 1.5d Infiniti Q30 1.5d DCT Kia Cee´d A CRDi 115 Kia Cee´d A CRDi 128 Kia Cee´d B 1.6 CRDi 110 Kia Cee´d B 1.6 CRDi 128 Kia Pro_Cee´d A CRDi 115 Kia Pro_Cee´d A CRDi 128 Mercedes Benz X156 GLA180 CDI Opel Astra D 1.6 CDTI 110 Opel Astra D 1.7 CDTI 130 Opel Astra E 1.6 CDTI 110 Peugeot 308 (2007) 1.6 e-HDI Renault Mégane (X95) dCi 130 Renault Mégane (XFB) dCi 110 Renault Mégane (XFB) dCi 130 Suzuki S-Cross 1.6 DDiS Toyota Auris II 2.0 D4D Volkswagen Golf VII 1.6 TDI 110 Volkswagen Golf VII 1.6 TDI 110 4Motion Volkswagen Golf VII Alltrack TDI 110 Volvo V40 D2 Aucun avis posté sur Honda Civic 1.6 i-DTEC |