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Accueil Autoweb > Dossiers > Février 2012 : Coyote, ce qui a changéCoyote, ce qui a changé Depuis le 28 novembre 2011, les avertisseurs de radars n’ont plus droit de cité en France. Ils doivent devenir des outils d’aide à la conduite, ou finir au fond d'un tiroir. Zoom sur le précurseur et leader du genre, Coyote. Tout d’abord, un petit rappel de ce qu’était un Coyote. Présenté comme un « Avertisseur de radar » avec un rappel indiquant « 100% légal » et un slogan présentant l’appareil comme « l’appel de phare du XXI° siècle », c'était sans doute la meilleure définition de l’appareil : prévenir les autres usagers d’un contrôle, comme cela se fait souvent par un appel de phare. Le principe : un boitier GPS contenant en mémoire les limitations de vitesse et les emplacements radars et, et qui sonne dans le cas où le conducteur s’approcherait de l’un de ces emplacements. Un bouton permet à tout utilisateur de signaler un radar mobile et donc d’ajouter momentanément un emplacement radar à l’appareil, et surtout de partager cette information avec tous les boitiers Coyote des environs. On peut imaginer que les pouvoirs publics, attachés à acheter un maximum de radars au détriment d’autres mesures visant à réduire le nombre d’accidents, ne voient pas d’un bon œil cet appareil, pourtant basé sur un système GPS et donc légal (contrairement à un détecteur de radar qui est basé, lui aussi, sur une technologie radar). Et au mois de mai 2011, Coyote communique : la marque française vient de passer le cap de son millionième abonné ! Le boitier Coyote et les applications pour smartphone sont en train de se répandre comme une trainée de poudre ! Le gouvernement intervient alors pour chercher à interdire le système Coyote ainsi bien entendu que les systèmes concurrents qui se sont entretemps développés. Les différents fabricants s’unissent alors pour former l’AFFTAC : Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite. Cette association regroupe Navirad, Avertinoo, Coyote, Eco & Logic, Inforad, RoadPilot, Takara, Telmap, et Wikango ! Un protocole d’accord a alors été signé avec le ministre de l’intérieur, Claude Guéant : Coyote (et les autres membres de l’association) se sont engagés avec l’accord des pouvoirs publics à « transformer » leurs « avertisseurs de radars » en « outils d’aide à la conduite », le premier terme étant désormais à bannir totalement. Ces appareils n’indiqueront donc plus les radars mais des zones dangereuses. Ce que ça change
Depuis le 28 novembre 2011, les boitiers Coyote se sont mis à jour automatiquement, tandis que les propriétaires de Smartphone ont été obligés de mettre à jour leur application : l’ancienne ne marche plus. Ces mises à jour sont, comme toujours avec Coyote, incluses dans l’abonnement mensuel. Alors, qu’est ce qui change ? Tout d’abord, les messages de prévention se sont multipliés, tandis que les boitiers plus anciens qui ne les affichaient pas jusqu’à présent sont désormais en mesure de le faire : ceinture de sécurité, arrêt toutes les 2h, trajets quotidiens dangereux… Bien entendu, les applications diverses et variées les reprennent. Des rappels toujours bons à lire, même si personne ne sera prêt à payer un abonnement au Coyote uniquement pour cela. L’affichage a également changé sur un détail. Les icônes en forme d’onde radar permettant par le passé d’annoncer un radar sont remplacées par des icônes triangulaires, en forme de panneau de danger. Logique puisque les Coyote ne sont plus, on vous l’a dit et répété, des avertisseurs de radars ! Ce sont désormais des appareils qui vous signalent des zones de danger. Et comme le gouvernement a, bien entendu, placé ses radars dans des zones dangereuses, le Coyote vous le signale, un peu comme il le faisait auparavant. Seule et unique différence : ces appareils ont maintenant l’interdiction de vous indiquer cette zone avec une trop grande précision. En fait, la loi a même dicté le niveau d’imprécision des appareils : elle sera de 500m en ville, de 2 km sur route et de 4 km sur autoroute. Les anciennes zones à risque clignotaient en vert, orange ou rouge en fonction de la fréquence des radars. Le nouveau système reprend ces trois couleurs. Vert, on roule en toute sécurité (pour notre permis), en orange on lève le pied car il y a une perturbation comme un bouchon ou un accident, et rouge on se retrouve face à un danger avéré. Voir ici l’ancien et le nouveau panneau de paramètres, sur la version iPhone. Vous y verrez que le système reste conforme à ce pour quoi il était déjà apprécié par le passé et que seuls les alertes radar ont été remplacées par des alertes de danger :
Le test
Nos essais ont porté sur un itinéraire de quelques 400 km, avec deux appareils : un Mini Coyote « v1 » qui s’est mis à jour automatiquement fin novembre, et un iPhone avec l’application iCoyote dans sa version 4.4, la plus récente au moment de notre essai (la 4.3, qui marchait selon l'ancienne règlementation, ne fonctionnant de toute façon plus). Nous en sommes depuis à la version 5, qui reste très proche de la 4.4. A l’usage, le Mini Coyote s’utilise exactement de la même manière que par le passé. On va même dire mieux : un utilisateur qui ne s’y intéresse pas plus que ça pourrait bien ne pas faire la différence ! En fait, à part le fait que le terme Radar est remplacé par le terme plus générique de Danger, rien n’a changé à part la précision. On l’a dit, la zone à risque (ou zone de danger, si l'alerte est avérée ou pas) est maintenant de 500m, 2 km ou 4 km respectivement en ville, sur route et autoroute. En pratique, il apparait que le radar, pardon la zone de danger, se trouve à précisément 75% de ladite zone. A noter que lorsque vous passez la frontière, le boitier Coyote continue de fonctionner à l’étranger et appelle dans un cas un radar… Radar. Tout simplement ! Coyote System a donc maintenant une existence encadrée par la loi, qui semble donc lui promettre plus de légitimité qu’auparavant. De plus, il semblerait que tout ce buzz autour des ex-avertisseurs de radar ait certes inquiété certains abonnés, mais qu’il ait également ramené beaucoup de nouveaux clients. Car si Coyote System se prévalait d’un million d’abonnés au printemps 2011, le site en revendique maintenant quelque 1.5 million, un chiffre qui est encore en train d'augmenter rapidement ! Et ce n’est pas fini. Car outre les boitiers et les multiples applications (iPhone, Android, BlackBerry…), Coyote System entend maintenant prendre place dans certaines voitures, d'origine. Ainsi, un nouveau service Coyote Series sera intégré à la future tablette multimédia, la R-Link, que Renault proposera dans ses futurs modèles, en commençant par les Zoé et Clio IV. Promotion
Pour tout achat effectué entre le 21 février et le 21 mars 2013, chaque nouvel acquéreur de l’application (iPhone ou Android) aura la possibilité de se faire rembourser l’achat d’iCoyote, sans justifications et sur simple demande sur le site de Consosmart.
Texte : Manu Bordonado Réagir à l'essai du Coyote sur le forum
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