Juin 2010 : Le ContiSportContact 5P met la gomme !
Le ContiSportContact 5P met la gomme !
Pour votre sécurité, mettez la gomme ! Texte & photos: Adrien Cortesi
Samedi 26 juin, 6h30. Un « clap » sur le réveil suffit à sauter du lit. La journée ne s’annonce pas comme les autres. Direction le circuit de la Ferté Gaucher, à une centaine de kilomètres à l’est de la capitale. 9h15. Arrivé sur place, une trentaine de blogueurs passionnés d’automobile se retrouvent face à un superbe par terre de véhicules : Renault Mégane RS, BMW Z4 sDrive35i, Porsche Cayman S, Audi TT RS… L’excitation est palpable.
Le 4ème manufacturier mondial Continental et l’agence marketing Tribeca organisent pour la deuxième année consécutive les Conti Safety Days. Objectif : sensibiliser le conducteur, promouvoir les capacités d’un pneumatique (Continental) en fonction des circonstances, jusqu’à leurs limites… Il s’agit en l’occurrence du dernier né de la gamme sportive, le SportContact 5P, remplacent du SportContact 3. Très proche esthétiquement de ce dernier, le 5P repousse les limites en termes de grip sans sacrifier la longévité. Mais nous y reviendrons…
La journée s’articule sur quatre groupes pour trois ateliers. Nous sommes encadrés par des pilotes chevronnés tels que Nicolas Bernardi (vice-champion du monde JWRC), Nicolas Navarro (pilote Lamborghini Super Trofeo), Franck Fourgereau (moniteur de pilotage) et André Rey (ex instructeur à l’école ELF Winfield). Histoire de se mettre en jambe, rien de tel qu’une séance de Batak. Utilisée par les pilotes de F1, cette drôle de machine permet d’améliorer le champ de vision tout en travaillant les reflexes. Le but est d’atteindre avec ses mains le maximum de lumières qui apparaissent devant soi de façon aléatoire en un temps imparti. L’astuce ? Maintenir le regard devant soi pour optimiser la vue périphérique. On se prend vite au jeu !
Ensuite, c’est avec Nicolas Navarro que nous allons défier le chronomètre au volant d’une Alfa Mito JTD chaussée en ContiContact classiques. C’est parti pour un petit slalom de vingt secondes (temps de référence), le but étant de ne pas heurter les plots et d’appréhender la zone de freinage finale. Un atelier ludique, histoire de nous démontrer que des pneumatiques davantage axés sur le confort et la longévité peuvent aussi assurer un minimum de performances.
Les choses deviennent plus sérieuses avec une série de test de freinage sur sol mouillé. Au menu : nouvelle Renault Mégane RS, BMW Z4 sDrive35i et Audi S4, trois véhicules performants mais à la philosophie différente. Orchestré par Franck Fourgereau, cette session distingue deux zones de test. La première consiste à stabiliser sa vitesse entre 50 et 70 km/h tout en fixant un panneau placé droit devant. Relié à une cellule de détection, il est équipé de trois feux (deux verts et un rouge au centre) pour indiquer la direction à prendre. Au dernier moment, le feu de droite s’allume : coup de volant à droite et freinage jusqu’à l’arrêt total. Etudié au millimètre, cet exercice d’évitement reflète le niveau de stabilité du pneumatique sur le mouillé en contrainte sur une manœuvre d’évitement. Difficile en revanche d’attribuer ici la palme du meilleur véhicule. Deuxième zone de test : le freinage en ligne à haute vitesse (120 km/h) sur chaussée détrempée. Il suffit de taper dans les freins dès les premiers cônes : on constate une étonnante régularité dans la décélération, et ce jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. La palme de la distance la plus courte revient à l’Audi S4 !
Mais cette belle journée n’a pas fini d’aller crescendo. Nicolas Bernardi et André Rey nous ont concoctés une séance de pilotage sur une portion du circuit. Avec un talkie/walkie dans chaque véhicule, ils peuvent communiquer avec nous en apportant leurs conseils. Epingle, grande courbe, chicane… rien ne va épargner les pneumatiques. Encore moins la cavalerie du TT RS, par exemple ! Les 340 ch en furie vous plaquent au fond des semi-baquets et dégagent une sonorité envoûtante. Rivée au sol, elle manque finalement d’agilité par rapport au Cayman S, plus joueur. Le tempérament GT de la Z4 n’est pas aussi incisif que les autres mais séduit par la rondeur de son six cylindres en ligne. Bilan inattendu, c’est finalement la Mégane qui tire son épingle du jeu. Fougueux et rageur, le deux litres turbocompressé donne dans l’ambiance « course ». Au premier coup de volant, le train avant bondit dans la courbe et maintient un guidage millimétré jusqu’à la sortie. Effet directionnel du pneumatique, poids contenu, rigueur du châssis, aides à la conduite tolérantes bref, sur ce tracé, c’est l’osmose parfaite ! Avec trois tours par véhicule, on note que les freins ont davantage souffert que les pneumatiques. Le 5P, notamment développé et livrés en première monte avec ces véhicules, a montré un niveau de détérioration extrêmement raisonnable en fin de journée, notamment à l’extérieur des pavés de gomme.
Pour achever cette journée mémorable, les quatre pilotes professionnels ont pris les commandes le temps d’un baptême mené tambours battant. Une véritable leçon de pilotage dans une course-poursuite amicale où l’on ne regarde la piste que par les portières. Vivement l’année prochaine… si vous le voulez bien !
Remerciements
Remerciements à Continental Tires ainsi qu'à l'agence Tribeca pour leur invitation, et pour la bonne humeur de tous durant cette journée.
Voir la vidéo ci-dessous, qui résume bien les choses !