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Accueil Autoweb > Dossiers > Juillet 2012 : La nationale 7, 1000 km en 100 photosLa nationale 7, 1000 km en 100 photos Au début du XXème siècle, on a inventé à la fois l’automobile et les congés payés… Et donc les départs en vacances et les embouteillages… Nous avons cherché à nous replonger dans cette ambiance en faisant un véritable pèlerinage sur celle qui était à l’époque la colonne vertébrale de la France, la route des vacances, la Nationale 7. Pour cela, il nous fallait une monture sympa, à l’image d’un tel trajet : ça sera la Honda CR-Z, dans sa rare version GT Edition Limitée Mate, spécifique à la France et livrée à seulement 50 exemplaires. Voilà un petit coupé qui n’engendrera pas la monotonie ! Texte & photos: Manu Bordonado Quelques chiffres tout d’abord. La nationale 7, route maintenant transformée en partie en voie rapide mais souvent réformée en routes départementales, c’était à la grande époque la route la plus longue de France avec ses 996 km. Au 20 juin 2012, c’est aussi... 55 radars automatiques, 26 McDonald’s, 9 Quick et… un circuit de Formule 1. Des éléments qui ne sont pas d’époque évidement… Le point 0 des routes de France (des principales routes nationales, dans la réalité) se trouve sur le parvis de Notre-Dame de Paris, et c'est donc là que commence notre périple. Première chasse au trésor : trouver au sol ce qui matérialise ce point 0. Le parvis est grand, et il est noir de touristes… On ne vous dira pas où c'est ! Mais voici à quoi cela ressemble : Les 200 premiers kilomètres
Nous montons au volant de la CR-Z, et direction la Côte d’Azur ! Enfin… En principe. Car dans la réalité, les sens uniques nous font partir à l’opposé… Bref, vive Paris, mais vivement qu’on en sorte ! La route nationale 7, dite route de Paris à Menton, est née en 1824, mais reprend alors le tracé de la route impériale prévue sous Napoléon pour rallier Paris à l’Italie via la Côte d’Azur. A l'époque, Napoléon avait en effet créé beaucoup d'accès directs à l'Italie comme celui-ci, et comme la nationale 6 par exemple. Au kilomètre 3, nous passons d'ailleurs par la place d’Italie et l’avenue d’Italie : manifestement nous sommes sur la bonne direction ! Arrivé au kilomètre 5, nous sommes aux portes de Paris, à la bien-nommée Porte d’Italie. C’est là que nous allons trouver notre tout premier panneau indicateur rouge immatriculé « N7 ». A noter que pour rejoindre le sud, on pouvait également à l’époque aller jusqu’à Lyon par la nationale 6, selon un itinéraire considéré comme moins difficile. Kilomètre 5.1 : nous entrons dans le Kremlin-Bicêtre et… on a déjà perdu la N7, elle s'appelle ici D7. Suite à de nombreux déclassements, la nationale 7 ne porte désormais que rarement son matricule mythique... Nous sommes vendredi soir, la veille d'un pont et les embouteillages sont là, notamment en raison des travaux de construction du tramway. Pas grave, la Honda CR-Z a une fonction Auto-Stop pour préserver la planète, et une superbe sono pour préserver les nerfs du pilote au volant… Cours d’histoire récente au kilomètre 18 : la nationale 7 s’appelle avenue François Miterrand puis avenue du Général de Gaulle. Elle portera ce dernier nom souvent, au gré des villes. A propos de ville, la circulation est de plus en plus fluide. La Honda CRZ est petite et maniable, et se faufile bien dans la circulation. Nous passons au kilomètre 34 devant American car City à Corbeil-Essonnes. Si vous aimez les V8 et les grosses (les grosses cylindrées, les grosses carrosseries hein…), c’est là un passage obligé. Au moins pour rêver ! Après 1h45 passée au volant, nous arrivons au kilomètre 46. Quelle maigre moyenne ! Pour la première fois la vitesse est limitée à 90 km/h, on va enfin pouvoir rouler ! L’occasion de rentrer en Seine et Marne, alors que la nationale 7 est à nouveau déclassée et baptisée D607. Devant nous s’offre une très belle ligne droite, longue de quelques 7 km. On quitte ensuite définitivement la Seine à Fontainebleau, puisque nous partons direction plein sud. C’est la dernière occasion de changer d’avis et de finalement descendre à Lyon par la N6… Reste environ 950 km, ça n’avance pas vite ! Du coup on ne s’arrêtera pas à Nemours visiter le célèbre château du XIIème siècle. Mais vous, arrêtez-vous ! Pendant ce temps, loin des embouteillages des grandes villes, la consommation moyenne de notre petit coupé Honda baisse régulièrement. Arrivé au kilomètre 90, on entre dans la région Centre, par le Loiret. La route s’appelle à partir de maintenant D2007, histoire de changer un peu. La Honda CR-Z Hybrid ronronne gentiment, et sa consommation moyenne passe en dessous des 6 L/100. 100 km ! Nous voici à Montargis, avec une belle déviation toute neuve qui contourne l'entrée de la ville, quatre voies et tout. La nationale 7 traversait auparavant le centre-ville bien entendu, et il ne faut pas hésiter à emprunter cet ancien itinéraire car le centre-ville est très joli. On en ressort par la bien nommée avenue d’Antibes. A la sortie de la ville se trouve la bien nommée zone commerciale du km 110, puis un peu plus loin dans une ancienne station-service le musée de la nationale 7. Au kilomètre 192 se trouve sans doute le virage le plus célèbre de la nationale 7, celui qu’on surnomme le virage Sacha Distel. Le 28 avril 1985, Le chanteur descend de Paris au volant de sa Porsche 924 Carrera GT en compagnie de l’actrice-vedette de Châteauvallon, Chantal Nobel. A la sortie du hameau de Maltaverne, ils sortent violemment de route, à cause d’une flaque d’huile selon le chanteur. L’actrice en sortira handicapée à vie. Ce virage avait été abordé à bonne allure alors qu’il était limité à 70 (et maintenant 50). Sincèrement… La courbe est large et doit pouvoir se passer effectivement assez fort, il faut reconnaitre que c’est une courbe assez tentante. La nationale 7 n’y passe plus. Et ne passe plus à beaucoup d’endroits dans cette zone : elle a été principalement transformée en A77 dans ce secteur. Pour trouver les vestiges de N7 (rebaptisés D907), il faut une carte du coin, un système de navigation étant mal adapté à une telle recherche… Nous utilisons l’application iPhiGéNie sur l’iPhone, qui permet d’afficher notamment les cartes routières et les cartes IGN. Ci-dessous le virage Sacha Distel, surligné en jaune par la trace de notre passage : Nous trouvons le Relais des 200 bornes à Pouilly sur Loire. Outre un restaurant et un hébergement, s'y trouve une très belle station-service des années 60, toujours en fonction. Une étape impérative, un grand classique de ce voyage. Nous sommes pratiquement au quart de notre balade lorsque nous arrivons à Nevers, où nous passerons la nuit. La suite, demain ! La suite: Nationale 7, de Nevers à Valence Anciens dossiers |